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, et pourtant de le voir.
While we may suspect that there is something a little over-colored in
M. Paul de Musset's account of the degree to which his brother was
haunted by the religious sentiment--by the impulse to grope for some
philosophy of life--we may also feel that with the poet's sense of the
"divineness" of love there went a conviction that ideal love implies a
divine object. This is the feeling expressed in the finest lines of the
"Lettre a Lamartine"--in lines at least which, if they are not the
finest, are fine enough to quote:
Eh bien, bon ou mauvais, inflexible ou fragile,
Humble ou gai, triste ou fier, mais toujours gemissant,
Cet homme, tel qu'il est, cet etre fait d'argile,
Tu l'a vu, Lamartine, et son sang est ton sang.
Son bouheur est le tien; sa douleur est la tienne;
Et des maux qu'ici bas il lui faut endurer,
Pas un qui ne te touche et qui ne t'appartienne;
Puisque tu sais chanter, ami, tu sais pleurer.
Dis-moi, qu'en penses-tu dans tes jours de tristesse?
Que t'a dit le malheur quand tu l'as consulte?
Trompe par tes amis, trahi par ta maitresse,
Du ciel et de toi-meme as-tu jamais doute?
Non, Alphonse, jamais. La triste experience
Nous apporte la cendre et n'eteint pas le feu.
Tu respectes le mal fait par la Providence;
Tu le laisses passer et tu crois a ton Dieu.
Quelqu'il soit c'est le mien; il n'est pas deux croyances.
Jene sais pas son nom: j'ai regarde les cieux;
Je sais qu'ils sont a lui, je sais qu'ils sont immenses,
Et que l'immensite ne peut pas etre a deux.
J'ai connu, jeune encor, de severes souffrances;
J'ai vu verdir les bois et j'ai tente d'aimer.
Je sais ce que la terre engloutit d'esperances,
Et pour y recueillir ce qu'il y faut semer.
Mais ce que j'ai senti, ce que je veux t'ecrire,
C'est ce que m'ont appris les anges de douleur;
Je le sais mieux encor et puis mieux te le dire,
Car leur glaive, en entrant, l'a grave dans mon coeur.
And the rest of the poem is a lyrical declaration of belief in
immortality.
We have called the "Lettre a Lamartine" Musset's highest flight, but
the "Nuit de Mai" is almost as fine a poem--full of imaginative
splendor and melancholy ecstasy. The series of the "Nuits" is
altogether superb; with an exception made, perhaps, for the "Nuit de
Decembre," which has a great deal of sombre beauty, but which is not,
like the others, in t
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