avec peine que je
pouvais contenir l'ardeur belliqueuse de _my plucky French Canadians_,"
Ainsi vous voyez que rien de ce qu'on disait de vous n'etait perdu pour
nous, pour moi surtout qui ai le plaisir de compter votre beau bataillon
parmi les bataillons du District que j'ai l'honneur de commander. Aussi
soyez les bienvenus au milieu de nous. Vous avez bien merite de la
patrie. Tous ceux qui vous sont chers, qui vous aiment si tendrement,
brulent d'envie de vous serrer la main, de vous presser sur leur coeur,
et de vous dire combien ils sont contents de voua, fiers de vous, comme
nous le sommes tous ici, comme l'est tout le pays en general et la ville
de Montreal, en particulier. (Tonnerre d'applaudissements.) Aussi,
messieurs, en terminant, permettez-moi de proposer la sante du brave
general Middleton, le soldat "sans peur et sans reproche" et celle
du 65e bataillon nos _plucky French Canadians_. (Applaudissements
prolonges.)
Le maire Beaugrand, appele a prendre la parole, complimenta en termes
appropries et d'une facon tres eloquente le 65e bataillon.
A l'instar du colonel Harwood, il parla des accusations portees contre
le bataillon, et sut les refuter.
M. Beaugrand termina en proposant la sante du general Strange qui
dirigea nos troupes, du colonel. Ouimet, commandant du 65e, des braves
officiers, et sous-officiers. Il fit allusion au sergent Valiquette,
mort au champ d'honneur, aux morts et aux blessee de cette insurrection
qui sera l'evenement memorable de 1885.
Le colonel Ouimet repondit brievement, mais avec eloquence. Il remercia
chaleureusement le public canadien, le maire de Montreal, les dames,
des secours donnes aux familles des volontaires, et pour la brillante
reception du jour. A peine etait-il assis que trois, hourras retentirent
en son honneur sous l'immense voute de la salle d'exercices.
M. le maire Beaugrand proposa en anglais la sante de la Montreal
Garrison Artillery et des autres bataillons qui, sans avoir participe a
la campagne, avaient ete prets a repondre a l'appel.
Le colonel Stevenson, appele a repondre, dit qu'il s'associait de tout
coeur a la demonstration du jour. Il etait heureux de serrer encore une
fois la main aux braves du 65e, de les voir revenir gais et en bonne
sante.
M. C. A. Corneiller parla en dernier lieu. Ce fut le discours de la
cloture du diner. En faisant l'eloge des braves volontaires, l'orateur
paya un noble tribut d'hommages au zele et au devouement d
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