les jours quelque chose de nouveau
pour l'utilite publique, et jamais on ne comprit mieux de quelle
ressource peut etre dans un nouvel etablissement, un esprit cultive par
l'etude.... C'est a cet avocat, que nous sommes redevable des meilleurs
memoires que nous ayons de ce qui s'est passe sous ses yeux. On y voit
un auteur exact, judicieux, et un homme, qui eut ete aussi capable
d'etablir une colonie que d'en ecrire une histoire." (Charlevoix, vol.
i., p. 185.) The title of L'Escarbot's work is "Histoire de la Nouvelle
France, par Marc L'Escarbot, Avocat en Parlement, temoin oculaire d'une
partie des choses y recitees: a Paris, 1609."]
[Footnote 102: "Argall se fondait sur une concession de Jacques I., qui
avait permis a ses sujets de s'etablir jusqu'au quarante cinq degres, et
il crut pouvoir profiter de la foiblesse des Francais pour les traitre
en usurpateurs.... Si Poutrincourt avoit ete dans son fort avec trente
hommes bien armes, Argall n'auroit pas meme eu l'assurance de l'attaquer
... en deux heures de tems le fen consuma tout ce que les Francais
possedoient dans une colonie ou l'on avait deja depense plus de cent
mille ecus.... Celui qui y perdit davantage, fut M. de Poutrincourt qui,
depuis ce tems la ne songea plus a l'Amerique. Il rentra dans le
service, ou il s'etait deja par plusieurs belles actions et mourut au
lit d'honneur."--Jean de Laet.
In 1621, James I. conferred Acadia upon Sir William Alexander, who gave
it the name of Nova Scotia. At the treaty of St. Germain-en-Laye, in
1632, it was restored to the French; again taken by the English, it was
again restored to France by the treaty of Breda, in 1667. In 1710, when
Acadia was taken by General Nicholson, the English perceived its
importance for their commerce. They obtained its formal and final
cession at the treaty of Utrecht, 1713.]
[Footnote 103: "It was at this time that the name of New France was
first given to Canada."--Charlevoix. tom. i., p. 232.]
[Footnote 104: Champlain, part i., p. 231; Charlevoix, vol. i., p. 236.]
[Footnote 105: Seven or eight years before the arrival of the PP.
Recollets at Quebec, Roman Catholic missionaries had found their way to
Nova Scotia. They were Jesuits. It was remarkable that Henry IV., whose
life had been twice attempted by the Jesuits,[106] should have earnestly
urged their establishment in America. When Port Royal was ceded to
Poutrincourt by De Monts, the king intimated to him that it was time to
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