arti [_de guerre_] pour lequel
M. le General a donne son consentement, sera de plus de 3,800
hommes.... 500 hommes de nos domicilies, 700 des Cinq nations
a l'exclusion des Agniers [_Mohawks_] qui ne sont plus regardes
que comme des anglais, 600 tant Iroquois que d'autres nations le
long de la Belle Riviere d'ou ils esperent chasser les anglais qui
y formentu des Etablissemens contraires au bien des guerriers, 2,000
hommes qu'ils doivent prendre aux tetes plates [_Choctaws_] ou
ils s'arresteront, c'est la ou les deux chefs de guerre doivent proposer
a l'armee l'expedition des Miamis au retour de celle contre
la Nation du Chien [_Cherokees_]. Un vieux levain, quelques anciennes
querelles leur feront tout entreprendre contre les anglais
de la Virginie s'ils donnent encore quelques secours a cette
derniere nation, ce qui ne manquera pas d'arriver...."
"C'est un grand miracle que malgre l'envie, les contradictions,
l'opposition presque generale de tous les Villages sauvages, j'aye
forme en moins de 3 ans une des plus florissantes missions du
Canada.... Je me trouve donc, Messieurs, dans l'occasion de
pouvoir etendre l'empire de Jesus Christ et du Roy mes bons
maitres jusqu'aux extremites de ce nouveau monde, et de plus
faire avec quelques secours que vous me procurerez que la France
et l'angleterre ne pourraient faire avec plusieurs millions et toutes
leur troupes." _Copie de la Lettre ecrite par M. l'Abbe Picquet,
dattee a la Presentation du 8 Fev. 1752_ (Archives de la Marine).
I saw in the possession of the late Jacques Viger, of Montreal,
an illuminated drawing of one of Piquet's banners, said to be still
in existence, in which the cross, the emblems of the Virgin and
the Saviour, the fleur-de-lis, and the Iroquois totems are all embroidered
and linked together by strings of wampum beads wrought into the silk.
_Directions of the French Colonial Minister for the Destruction
of Oswego_.--"La seule voye dont on puisse faire usage en temps
de paix pour une pareille operation est celle des Iroquois des cinq
nations. Les terres sur lesquelles le poste a ete etabli leur appartiennent
et ce n'est qu'avec leur consentement que les anglois s'y
sont places. Si en faisant regarder a ces sauvages un pareil etablissement
comme contraire a leur liberte et comme une usurpation dont les anglois
pretendent faire usage pour acquerir la propriete de leur terre on pourrait
les determiner a entreprendre de les detruire, une pareille op
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